La réalité virtuelle


La technique traditionnelle jugée la plus efficace dans le traitement des phobies consiste à exposer graduellement l'individu au stimulus phobogène

Selon une hiérarchie de situations anxiogènes pré-déterminée par la personne. L’exposition se fait en situation réelle ("in vivo") ou en imagination et peut avoir lieu soit dans le bureau du thérapeute (phobie des insectes), soit à l’extérieur (dans un édifice public pour la phobie des ascenseurs).


La thérapie virtuelle, dans le cadre du traitement des phobies, permet d’exposer la personne au stimulus phobogène

(de la même façon que le fait la thérapie traditionnelle) à partir d’une situation générée par un ordinateur. À l’aide d’un casque intégré d’un écran, la personne se perçoit dans un environnement virtuel où elle est exposée graduellement à sa peur.

Plusieurs logiciels ont été créés dans le but de soigner certaines phobies telles que: l'agoraphobie, les phobies spécifiques (hauteurs, voyager en avion, endroits clos, parler en public, etc.).

Pour vous accompagner de manière efficace, j’utilise le logiciel de la compagnie C2CARE. J’utilise aussi des jeux d'ordinateurs modifiés pour créer des environnements virtuels adaptés aux besoins particuliers de chaque personne.


La réalité virtuelle comporte plusieurs avantages comparativement aux techniques traditionnelles d'exposition aux phobies (in vivo ou imagination)




1. Augmentation du contrôle et sécurité : L'environnement virtuel permet de contrôler les imprévus pouvant surgir lors de l'exposition dans l'environnement réel (p. ex. ascenseur brisé, turbulence dans l'avion, trafic intense). De plus, l'environnement virtuel permet au client d'être exposé à certaines peurs pouvant être difficiles à reproduire en situation réelle (p. ex. peur de voyager en avion) à l’intérieur d’un contexte sécurisant.

2. Diminution des risques de briser la confidentialité :Pour les techniques traditionnelles d’exposition graduelle, le thérapeute doit accompagner son client dans différents endroits pour lui permettre d’apprivoiser l’objet de sa peur. Toutefois, ces techniques nécessitent des sorties à l'extérieur du bureau pour faire de l’exposition dans un endroit public (phobie des hauteurs) et ceci, peut devenir gênant pour le client. La thérapie virtuelle s’effectue dans un bureau privé, ce qui permet d’assurer la confidentialité.

3. Minimiser l’évitement :L'évitement est le comportement le plus courant chez les personnes phobiques. Celui-ci se manifeste aussi en thérapie, lors de l'exposition. Avec la thérapie virtuelle, il est beaucoup plus difficile pour le client d'éviter le stimulus phobique puisqu'il se trouve directement confronté à celui-ci sous la supervision du thérapeute. Le thérapeute peut voir à l’écran de son ordinateur l’image projetée dans le casque virtuel grâce à l’appareil de suivi des déplacements. De cette façon, il peut ramener le client à regarder l’objet phobogène s’il a tendance à dévier son attention du stimulus phobogène.

4. Respecter le rythme du client : Le thérapeute peut voir et entendre ce que le client vit dans l’environnement virtuel. Si le niveau d’anxiété du client est trop élevé, le client peut retourner facilement à un niveau moins anxiogène de traitement ou simplement retirer le casque virtuel. Il est aussi possible de répéter l’étape d’exposition aussi souvent que nécessaire et ainsi permettre au thérapeute de poursuivre les sessions selon le rythme du client.

5. Contexte sécurisant :La thérapie virtuelle offre au client ayant de la difficulté à s’imaginer des scènes anxiogènes, d’apprivoiser l’objet phobogène dans un contexte plus sécurisant.

6. Élimination de l’entretien des animaux :Pour les personnes souffrant d’une phobie de type animal ou insecte, la thérapie traditionnelle « in vivo » peut aussi devenir dispendieuse et compliquée, car le thérapeute doit se les procurer, les nourrir et les entretenir constamment. Bien que j'adore les animaux à titre personnel cela deviendrait vite compliqué.



7. Réduction des coûts : Elle permet de diminuer les coûts pouvant survenir lors d'une thérapie d'exposition traditionnelle (ex. location de l'avion, déplacements). Cela n'est pas problématique en thérapie virtuelle puisque tout se passe pendant une séance d’une heure dans le bureau du thérapeute.

8. Augmentation de l’accessibilité des services : Ce type de thérapie peut sembler sécurisant pour une personne phobique et la motiver à consulter.

9. Transfert des acquis dans le monde réel : La réalité virtuelle est un atout pour débuter l’exposition aux stimuli phobogènes dans un contexte sécurisant.



Références : Des études effectuées sur la réalité virtuelle montrent l’efficacité à long terme de ce type de traitement pour l’acrophobie (Bouchard, St-Jacques, Robillard, Côté, & Renaud, 2004; Emmelkamp, Bruynzeel, Drost, & van der Mast, 2001; Rothbaum et al., 1995; Schuemie et al., 2000), pour la claustrophobie (Botella et al., 1998; Botella, Banos, Villa, Perpina, & Garcia-Palacios, 2000; Bouchard, St-Jacques, Côté, Robillard, & Renaud, 2004) et l’arachnophobie (Bouchard, Côté, Robillard, St-Jacques, & Renaud, soumis; Carlin, Hoffman, & Weghorst, 1997).

la psychologie humaniste

Je propose de vous accompagner dans une démarche thérapeutique adaptée à votre rythme et à votre besoin. Écoute, accueil, confiance, adaptation et engagement sont à la base de ma pratique. Une première rencontre permettra de répondre à vos questions.

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